LILIAN THURAM na Gulbenkian, já no próximo dia 15 de Novembro!
Publicado1 Nov 2012
Publicado1 Nov 2012
Publicado31 Jul 2012
«Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture.» in Les Statues meurent aussi
Chris Marker, cineasta, filósofo, fotógrafo e escritor, faleceu um dia depois de cumprir 91 anos. Em 1953 assinou, com Alain Renais, a realização de um documentário de 30 minutos denunciando a relação desigual e de pouca consideração do Ocidente com a cultura africana.
Esta posição anti-colonial terá resultado na censura do filme em França durante oito anos. Hoje pode ver-se aqui
Publicado18 Out 2011
Sanjay Subrahmanyam, historiador indiano
Professeur d'histoire à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), Sanjay Subrahmanyam a aussi enseigné à New Delhi, à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris, puis à Oxford. Il est l'un des principaux promoteurs de l'histoire globale, ou histoires connectées, comme contre-proposition aux aires culturelles, les area studies. Son livre sur Vasco de Gama, qui élargit la recherche au-delà des sources portugaises, doit être publié en France en 2012.
Assiste-t-on à une mondialisation de l'histoire comme à une mondialisation économique au détriment de l'eurocentrisme ?
Il y a encore un problème d'articulation : en Inde, ce que l'on étudie dans les universités, c'est l'histoire indienne. Si vous cherchez un spécialiste de l'histoire du Japon en Inde, vous n'en trouverez pas. Même chose pour la Chine, des spécialistes de l'histoire indienne, il y en a peut-être deux. Entre la Chine et le Japon, c'est différent, parce qu'il y a une tradition japonaise de sinologie. Mais peu d'historiens chinois travaillent sur le Japon. Alors qu'est-ce que la mondialisation ? Souvent, cela revient au rapport avec l'Occident : la Chine et l'Occident, l'Inde et l'Occident... Il est difficile d'établir des passerelles entre l'Inde et la Chine. On est toujours dans un rapport centre-périphérie. Y a-t-il en Inde des historiens spécialistes de l'Amérique latine ? Pas plus qu'en Chine... Donc, pour aborder ce sujet, on va traduire des chercheurs américains ou européens.
La domination intellectuelle occidentale sur l'Orient n'est donc pas entamée ?
Non, loin de là. Ça ne peut pas se faire du jour au lendemain.
C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Il y a des éléments positifs. Quand on a une grande tradition et des ressources, cela vaut quelque chose. Il serait stupide de dire que, parce que les Français ont colonisé l'Indochine, ce qu'on produit sur l'Indochine en France ne vaut rien. Mais en même temps, sans tomber dans une forme d'indigénisme qui voudrait que seuls les Chinois peuvent écrire sur la Chine, c'est inquiétant.
Prenez deux cas extrêmes : sur l'histoire turque et ottomane, les Turcs sont très, très forts. Il y a de grands chercheurs, des revues en turc, donc ils n'ont pas besoin de passer par l'Occident. En revanche, sur l'histoire de l'Indonésie, ce sont les Australiens qui ont fait ce travail, les Français, les Américains, un peu les Britanniques et les Néerlandais. Et même les Japonais ! Mais les vrais spécialistes, en Indonésie, de l'histoire indonésienne se comptent sur les doigts d'une main.
Para continuar a ler a entrevista basta ir ao Le Monde por aqui.
Publicado28 Jun 2011
Cena do filme "Un Transport en Commun", de Dyana Gaye (França/Senegal), 2009
O dia de hoje é muito especial: apresentará pela primeira vez cinema de animação de autores africanos! Seguir-se-á um documentário também rodado no Burkina Faso e um filme musical com a preciosa participação da Surnatural Orchestra (França/Senegal).
L'Afrique Animée (Burkina Faso, 2010, 15')
Ti-Tiimou, (Burkina Faso, 2009, 30’)
Documentário sobre a delapidação dos recursos naturais na África Ocidental. Um filme sobre os agricultores que cultivam a terra no Leste do Burkina Faso: pequenos e grandes produtores de algodão, criadores de gado, produtores de frutas e legumes. Tantas pessoas cujo testemunho pode ajudar a entenderem melhor a magnitude do problema e a propor soluções para o futuro, com novas abordagens à forma de utilização dos solos, um dos problemas fulcrais da humanidade no próximo futuro. Prémio Melhor Documentário na 26.ª edição do Media Forum de Ouagadougou, Burkina Faso, 2010.
Un Transport en Commun (França/Senegal, 2009, 48')
HOJE, 28 de Junho (terça-feira)
22h00 Anfiteatro ao Ar Livre CINEMA / Bilhete único: 3 Eur
L'Afrique Animée, de Moumouni Jupiter Sodré (Burkina Faso, 2010)
Ti-Tiímou, de Michel Zongo (Burkina Faso, 2009)
Un Transport en Commun, de Dyanna Gaye (França/Senegal, 2009)
AMANHÃ, 29 de Junho (quarta-feira)
22h00 Anfiteatro ao Ar Livre CINEMA / Bilhete único: 3 Eur
Border Farm, de Thenjiwe Nkosi (África do Sul/EUA, 2010)
Al'lèèssi... Une Actrice Africaine, de Rahmatou Keita (Nigéria, 2004)