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'Adieu Carmen' e a sociedade colonial marroquina

Adios Carmen, de Mohamed Amin Benamraou, aborda a sociedade colonial marroquina, sob domínio espanhol, e a relação dessa herança com o presente. Olivier Barlet faz a critica do filme no site Africultures:

Dédié à sa grand-mère, sa mère et… à Carmen, Adios Carmen puise dans les souvenirs d'enfance de Mohamed Amin Benamraoui. Il adopte le point de vue du jeune Amar, 10 ans, trop jeune pour comprendre ce qui l'entoure mais déjà assez marqué pour trouver sa voie face à la violence à l'œuvre, aussi bien dans la société coloniale que dans sa propre famille. De fait, le film décrit un milieu dur où chacun est un loup pour l'autre, mais où les enjeux restent les relations affectives. Car dans le contexte de l'annonce en 1974 par l'Espagne d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, de la Marche verte du 6 novembre 1975 pour s'y opposer en prenant possession du territoire et de la mort de Franco le 20 novembre, ce petit monde de Nador tremble encore de l'ambigüité de son rapport d'amour-haine envers l'ancien colon (les provinces du nord étaient sous protectorat espagnol jusqu'en 1956). Belle et attirante étrangère, Carmen (incarnée en retenue par l'actrice chilienne Paulina Gálvez), réfugiée antifranquiste, attise les désirs et cristallise la relation à l'Europe. Les contingences sociales et politiques restreignent singulièrement les possibles, mais Amar sera son messager dans son amour impossible avec un jeune Marocain. Caissière au cinéma de la ville, elle laisse entrer Amar qui se passionne pour les films de Bollywood, y revivant les émotions de ses difficultés familiales, en attente de sa mère qui a dû partir se remarier en Europe et sous la coupe d'un oncle alcoolique et violent. Cet ogre désire Carmen, devenue par son amitié simple une figure maternelle de remplacement pour Amar. - See more at: 

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