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A reinvenção dos rituais por Namsa Leuba

Publicado15 Nov 2013

Fotografia de Namsa Leuba intitulada Statuette Vili Fanta

Namsa Leuba, "Statuette Vili Fanta", Guiné(imagem retirada do website Afrique in Visu)

Namsa Leuba nasceu em 1982 na Guiné. O seu trabalho tem sido publicado em várias revistas, como I-D, Numéro, KALEIDOSCOPE, Vice Magazine, New York Magazine, Wallpaper*, Libération, British Journal of Photography, entre outros. Nos últimos dois anos, tem concentrado a sua pesquisa na identidade africana vista pelos olhos do Ocidente.

Numa recente entrevista à Afrique in Visu, falou das suas peregrinações fotográficas.

Pour la réalisation de ce travail [Ya KAla Ben], j’ai passé deux mois en Afrique de l’Ouest mais quatre mois de préparation ont été nécessaires avant mon départ. Il m’a fallu tout d’abord me documenter sur certaines pratiques rituelles et (re)prendre contact avec des membres de ma famille vivant sur place. Cette étape a été cruciale puisque cela m’a permis d’entrer plus facilement en contact avec les marabouts, guérisseurs, féticheurs, chasseurs et autres « diables » avec lesquels je souhaitais travailler. 

Tout ce que je savais avant ce voyage, c’est que ma mère est musulmane et que mon père est protestant, mais moi je n’ai pas été baptisée. L’aspect religieux du pays de ma mère est devenue très important. J’ai découvert un côté animiste de la culture guinéenne qui est basée sur le respect des gens. J’avais été exposée à la partie surnaturelle de la culture guinéenne depuis que j’étais enfant. J’ai rendu visite à des « marabouts » et cette fois-ci pris part à de nombreuses cérémonies et rituels. Pour moi, il était important de faire ce travail, parce que maintenant je me sens plus consciente de cette situation, l’existence d’un monde parallèle et le monde des esprits.

Leiam a entrevista na íntegra aqui.