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Carta aberta pela liberdade de expressão, de Abdelhak Serhane

Abdelhak Serhane, escritor, ensaísta e poeta marroquino que esteve presente na Festa da Literatura e do Pensamento das Zonas de Contacto, no Próximo Futuro, em Junho de 2015, no debate em torno dos quatro anos da Primavera Árabe, escreveu uma carta sobre a questão da diminuição da liberdade de expressão no seu país, que tem tido forte eco nas redes sociais, apontando ao Estado o principal foco de repressão a par de um investimento contraditório em equipamentos culturais, conforme noticia H24 com o Le Figaro.

A carta, na íntegra, publicada no blogue de Mediapart

« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. » A. Camus

 

Au Maroc, depuis une décennie au moins, nous assistons à des offensives répétées de la part du système contre les libertés en général et la liberté d’expression en particulier. La presse dite indépendante fait désormais partie du souvenir et rien ne justifie la violence physique disproportionnée ou le harcèlement psychologique dont use l’Etat contre la liberté des citoyens.

L’Etat qui emprisonne le journaliste, condamne le chanteur, appréhende le caricaturiste, interdit un livre ou un film, pousse ses intellectuels à l'exil ou au silence… L’Etat qui veut cacher la vérité comme il cache ses femmes et musèle ses hommes, qui s'entoure de lamentables interlocuteurs, crie au scandale devant les fesses d’une star invitée par lui, tremble devant une robe ou un bikini, mobilise ses cohortes de journaleux spécialistes de l'injure quand le mensonge est dévoilé... n'est pas un Etat solide, sûr de sa légitimité. L'Etat qui refuse de voir ce qui se passe dans la rue, ne veut pas entendre ce qui se dit sur lui, qui ne dialogue pas, qui a atteint un niveau singulier dans l'art de l'interdit et de la répression, est un Etat qui a peur. Peur de ses propres enfants et de ses défaillances. Un mot le perturbe. Un dessin le trouble. Un livre le déstabilise. Une caricature l’ébranle. Une information le dérange. Une anecdote l’agite...Et un spectacle lui ôte le sommeil. Cet Etat-là n'est pas un Etat-citoyen. Un Etat qui s'impose par la violence du gourdin n'est pas un Etat de droit. Un Etat qui n'honore pas ses femmes et ses jeunes, qui ne les respecte pas, n’est pas un Etat démocratique et ne peut être ni respecté ni écouté ni honoré à son tour. Et cet Etat qui permet aujourd’hui à n’importe qui de s’ériger en censeur, donneur de leçons, juge ou gardien de la morale, cherche à faire de nous des morts-vivants.

Texto integral em Ils veulent qu'on vive comme des morts

Diaspora à la conquête du monde...

Published20 Aug 2012

Tags África diáspora marrocos africa 24 magazine

L’Afrique sera à l’horizon 2050 le continent le plus peuplé du monde. Pouvons-nous assumer ce leadership, sans leader ? J’en doute fort. Loin d’un ancrage continental que l’histoire a façonné dans la douleur et l’espérance, l’Afrique a vu ses étoiles briller au loin. Dans tous les pays du monde. Dans tous les métiers du monde. Des sciences au sport, du business à la politique. De l’art à la musique. Soudain, cette force longtemps invisible, celle de la diaspora, s’est imposée dans la vision universelle continentale comme la sixième région de l’Union africaine. Quel symbole. Quelle force. Une région aussi vaste que le monde. Une région dont le moindre élément scintille, comme une nuée d’étoiles filantes n’ayant qu’une seule visée : illuminer l’Afrique. Tout parcours, toute réussite est pour nous, pour moi, une revanche.

Chaque réussite doit devenir un socle sur lequel s’appuyer, pour nos pays, nos dirigeants politiques, nos experts continentaux, car la diaspora est devenue l’arme ultime de notre conquête.

Para continuar a ler basta clicar aqui.

 

Death For Sale

Published26 Jun 2012

Tags cinema marrocos

Tetouan, the Atlantic port city in the north of Morocco. Three young men decide to rob a jewellery store. They are among the hopelessly unemployed street population of Morocco's provincial cities, common thugs in the eyes of many but bound by solidar­ity and friendship. They see the heist as a means to break out of a cycle of poverty that weighs on their destiny like a life sentence. The noir motifs woven into Death for Sale constitute a poetic matrix through which director Faouzi Bensaïdi draws his incisive and intricate portrait of a city left to fend for itself, torn between smugglers and corrupt officials, and prey to extremism and dejec­tion.

Death For Sale is in competition at the 2012 edition of the Brussels Film Festival. 

Biennale Internationale de Casablanca

Dialogue autour des propositions artistiques de 250 artistes de 37 pays. 

Avec la participation de plus de 250 artistes de 37 pays qui seront exposés dans plusieurs lieux emblématiques de la ville, dont le Sofitel Casablanca Tour Blanche, la première édition de La B.I.C. (la Biennale Internationale de Casablanca) fera vivre la capitale économique du Royaume au rythme de l’art, du 15 au 30 juin 2012. Une première édition ambitieuse qui permettra à tous de se rendre compte de la qualité et du dynamisme de la scène artistique marocaine tout en connectant celle-ci aux circuits internationaux. Une connexion naturelle, puisque le Maroc est depuis toujours le carrefour, le hub comme l’on dit désormais, des routes reliant l’Afrique, l’Orient et l’Occident. 

Cette première édition de La B.I.C. permettra de découvrir les derniers travaux d’artistes marocains marquants. Ceux-ci côtoieront et entreront en résonance avec les propositions de plasticiens étrangers originaires des quatre continents. En prenant pour thème le dialogue, cette édition s’inscrit dans une démarche universaliste, à l’instar de la démarche plastique actuelle. 

En plus du dialogue interculturel et intergénérationnel, la biennale souhaite mettre en place un dialogue qu’elle estime tout aussi essentiel, celui qui va de l’artiste/de l’oeuvre au public. Un effort tout particulier sera fait sur la signalétique et les informations disponibles sur place. L’organisation de visites guidées, la mise en place de conférences à caractère didactique et de workshops ont pour but de donner à tous les publics accès à l’oeuvre. 

Rendez-vous donc dès le 15 juin prochain, au tout nouveau Sofitel Casablanca Tour Blanche, le cœur d’un parcours artistique qui conduira ensuite les visiteurs à l’Ecole des Beaux-Arts, l’ex-cathédrale du Sacré-Cœur, la Fabrique Culturelle (les anciens Abattoirs), l’Espace Actua et plusieurs galeries d’art partenaires, à la rencontre de propositions artistiques venues des quatre continents.


in Biennale Casablanca

Biennale Casablanca no Facebook.

"Center Stage"

Published20 Mar 2012

Tags artes visuais marrocos

ONE OF THE THINGS that makes the contemporary art scene in Morocco so difficult to grasp—and so unlike the cultural infrastructures existing elsewhere in the region—is the fact that it has no center. Casablanca is the commercial hub, Rabat the seat of government. Asilah and Essaouira host major annual festivals for art and music. Tangier lays claim to the literary imagination. Marrakech, with its eleven-year-old film festival and two-year-old art fair, is the destination of choice for an incongruous mix of jet-setting expats, holidaymakers on a budget, and riad-refurbishing fashionistas quick to follow in Yves Saint Laurent’s footsteps. Galleries tend to cluster in Casablanca and Rabat. Serious museums are nonexistent. But in the past decade, an impressive network of independent spaces and artist-led initiatives has spread throughout the country, aided by the ease of inter-city travel and an art-historical narrative that has long assimilated efforts that are ephemeral, episodic, and dispersed.

Continuar a ler na Artforum.

Yto Barrada

Published22 Feb 2012

Tags artes visuais marrocos

Morocco's mystique is synonymous with its famous fans: William Burroughs and the beats in the 1950s, who hung out in Tangier when the city was an international zone, and the Rolling Stones, who went seeking thrills in Marrakech a generation later. It's the go-to place to get inspired and indulge in druggy dalliances – or at least that's the view from Europe. The Tangier-based artist Yto Barrada's photos, films and sculptures give us a different picture – of the struggles of the people who live there.

Para ler o artigo completo no Guardian, clicar aqui.

Dar Al-Ma’mûn: candidaturas até Março

Dar Al-Ma’mûn é um centro internacional para residências artísticas, localizado em Tassoultante, uma povoação a 14 km de Marraquexe, no Vale de Ourika. Anualmente o centro recebe entre 15 a 20 artistas marroquinos e internacionais, existindo apoio para a produção das suas obras bem como um programa de visitas personalizadas aos ateliers por profissionais internacionais (críticos, curadores, instituições). Próximo prazo final para candidaturas: 5 Março 2012.

Mais informações em francês, inglês e árabe, no website do Dar Al-Ma’mûn.

"La communauté des utilisateurs de Facebook se mobilise en soutien de Mustapha Ramid au portefeuille de la Justice"

Published13 Jan 2012

Tags crise magharebia marrocos mustapha ramid siham ali

L'incertitude plane encore sur le sort du nouveau gouvernement marocain

La composition du nouveau gouvernement marocain est encore incertaine, plus d'une semaine après sa présentation au Roi Mohammed VI.

Des sources au sein du Parti pour la justice et le développement (PJD) ont indiqué que le souverain hésitait encore sur quelques-uns des noms proposés par le Premier ministre Abdelilah Benkirane le 24 décembre, à l'issue des négociations avec ses alliés d'Istiqlal, du Mouvement populaire et du Parti pour le progrès et le socialisme (PPS).

"Certaines réserves ont été émises", a déclaré le président du conseil national du PJD, Saadeddine Othmani, dont le nom a été proposé pour le portefeuille des Affaires étrangères. "Ces réserves pourraient même entraîner une révision des portefeuilles ministériels."

L'une des nominations controversées est celle de Mustapha Ramid au poste sensible de la Justice, a expliqué un haut responsable du PJD qui a demandé à conserver l'anonymat. "Sa très forte personnalité et sa défense affichée au dossier des salafistes seraient parmi les causes de cette réticence en haut lieu", a-t-il expliqué à Magharebia.

Para continuar a ler o artigo de Siham Ali basta navegar até Magharebia.

"Moderate Islamist Party Winning Morocco Election"

Published30 Nov 2011

Tags eleições marrocos primavera árabe

© Abdelhak Senna/Agence France-Presse - Getty Images

RABAT, Morocco — A moderate Islamist party appeared Saturday to have won parliamentary elections in Morocco, the second time in weeks that voters in the region have chosen Islamists in elections brought on by the Arab Spring.

The Justice and Development Party won a plurality of the vote, the first under the country’s new Constitution, according to partial election returns announced by the government on Saturday. If those results hold up, the king will be required to choose a prime minister from the party and the party will have the right to lead a coalition government.

The Constitution, drafted by King Mohammed VI in response to pro-democracy protests last spring, still reserves important powers for the king, including over military and religious matters, and remains a far cry from the constitutional monarchy demanded by the protesters. But the government will be Morocco’s first popularly elected one, with the power to appoint ministers and dissolve Parliament.

Para continuar a ler o artigo de Souad Mekhennet (Rabat) e Maïa de la Baume (Paris) no New York Times, basta clicar aqui.

CINEMATECA no Anfiteatro ao Ar Livre: começa HOJE!

Hoje às 19h00 sobe ao palco pela última vez na Sala Polivalente do CAM o duplo espectáculo do grupo LAKKA (Brasil), exemplar da renovação do panorama sul-americano da dança contemporânea: "O corpo é a mídia da dança?"+ "Outras partes".

E tem início a CINEMATECA Próximo Futuro! É uma CINEMATECA que deseja que os filmes apresentados possam constituir narrativas visíveis sobre os países, as pessoas, as paisagens, os criadores oriundos dos continentes que são foco do Próximo Futuro: América Latina e Caraíbas, África e Europa. Tal como nas edições anteriores, aqui se apresentam durante vários dias, às 22:00, no ecrã gigante instalado no ANFITEATRO AO AR LIVRE do Jardim da Gulbenkian, filmes de vários géneros, que vão do documentário à ficção.

A selecção dos filmes inclui obras antigas da história do cinema de África e da América Latina. Apresentará também pela primeira vez cinema de animação de autores africanos e será ainda possível ver, em estreia absoluta, três obras encomendadas e produzidas por este Programa a três cineastas: Vincent Moloi, João Salaviza e Paz Encina (Produtor Delegado: Filmes do Tejo). 

HOJE, 23 de Junho (quinta-feira)

19h00 Sala Polivalente do CAM DANÇA / Bilhete único: 12 Eur

"O Corpo é a Mídia da Dança? + Outras Partes

grupo LAKKA (Brasil) 

22h00 Anfiteatro ao Ar Livre CINEMA / Bilhete único: 3 Eur 

Apnée, de Mahassine Hachad (Marrocos), 2010, 10’

When China met Africa, de Marc e Nick Francis (Reino Unido), 2010, 75’ 

(Cena do filme "When China met Africa", de Marc e Nick Francis)

AMANHÃ, 24 de Junho (sexta-feira)

22h00 Anfiteatro ao Ar Livre CINEMA / Cada Bilhete: 3 Eur

Fitzcarraldo, de Werner Herzog (Alemanha), 1982, 35mm, 157’

Festival Internacional de Cinema de Marraquexe

Mesmo aqui ao lado, a pouco mais de uma hora de voo de Lisboa, existe uma indústria cinematográfica que dá sinais de uma vitalidade significativa. A pretexto da realização do Festival Internacional de Marraquexe, é-nos permitido saber um pouco mais sobre como este sector funciona em Marrocos. Neste festival, entre visitas das mais ilustres figuras do cinema actual como Coppola, Scorsese ou Marion Cottillard, o cinema local apresenta-se com um impressionante vigor, com a estreia de 18 longas-metragens. Marrocos é um destino de  grandes produções desde que “Lawrence da Arábia” foi lá filmado, mas mais significativos e dignos de nota são os valores que resultam para a economia local assim como os mecanismos governamentais de financiamento da indústria cinematográfica marroquina. Um relato completo, aqui